pas de bébés à la consigne

Lecollectif « Pas de bébés à la consigne », fort de 50 organismes représentatifs, syndicats, associations professionnelles, représentants des familles et des parents, organisations de défense des droits des femmes, demande l’ouverture immédiate de négociations auxquelles le gouvernement se refuse depuis des mois, pour le retrait du Lecollectif « Pas de bébés à la consigne » s’est constitué début 2009 pour offrir un rassemblement à tous ceux et celles qui veulent combattre la politique de déréglementation poursuivie par le gouvernement en matière d’accueil des jeunes enfants, qu’ils s’agissent des structures collectives ou des services individuels (assistantes maternelles). Lecollectif « Pas de bébés à la consigne » appelle les professionnel‐le‐s de la petite enfance et les familles à la plus grande vigilance pour se saisir du débat et pour se préparer à la mobilisation qui sera nécessaire si nos craintes se confirment. Contact : pasdebebesalaconsigne@hotmail.fr Lecollectif « Pas de bébés à la consigne ! » s’en réjouit, mais attend des propositions concrètes pour remplacer ce décret tant décrié par la profession. « Le décret du 7 juin 2010 relatif aux établissements et services d’accueil des enfants de moins de six ans, dit ‘décret Morano’, sera abrogé » a annoncé Dominique Pasde bébés à la consigne ! Parents, professionnels, citoyens unis pour la qualité de l’accueil et de la scolarisation des jeunes enfants. Nous nous opposons : aux mesures qui portent atteinte à la qualité des modes d’accueil : diminution des taux d’encadrement des enfants, déqualification des professionnels (modifications du décret sur l’accueil Phrase De Présentation Pour Site De Rencontre. Publié le 24/03/2010 à 1054 Les slogans étaient recherchés, comme cela est souvent le cas lorsque le sort des enfants est en jeu. Ni sardines, ni à la consigne, les bébés garderont bonne mine ! », expliquent avec le sourire les membres du collectif animé par des acteurs de la petite enfance. Le collectif Pas de bébés à la consigne ! » parents et professionnels s'était fortement mobilisé pour la journée d'action du jeudi 11 mars avec un grand nombre d'établissements dans l'action. Hier, la crèche d'Agen était fermée ; du personnel de crèches associatives s'était déplacé à la manifestation. Nous voulons préserver la qualité de l'accueil des tout-petits », commente Karol Dubois, secrétaire du syndicat des territoriaux de la CGT, une des composantes du collectif. En cause, le retrait du décret contesté. Décret décrié A Agen hier, une délégation a été reçue par le directeur de cabinet du maire d'Agen, Jean Dionis du Séjour. Une motion lui fut remise à défaut de rencontrer le député-maire ».Personnels et parents refusent les dégradations annoncées par le gouvernement sur la qualité des modes d'accueil des jeunes enfants ». Le collectif réclame également l'ouverture de négociations sur l'accueil des petits. Sans réponse favorable, le principe d'une journée nationale est décidé pour le jeudi 8 avril. Une des listes aux municipales de Saint Gratien déclare vouloir favoriser l’installation de structures d’accueil privées » sur la commune. Si nous proposons d’augmenter le nombre de places en crèche pour répondre aux nombreuses demandes non satisfaites à Saint Gratien, il est évident pour nous que ces structures doivent être publiques c’est la garantie d’un accueil de qualité pour les enfants, et de conditions de travail correctes pour le personnel. Crèches privées ? Attention, danger ! Un reportage de dans l’émission Pièces à conviction » de FR3, à regarder ici pour mieux comprendre les enjeux. Ci-dessous la présentation de l’émission. À quelques jours des élections municipales, la création de nouvelles places de crèche est un enjeu électoral de poids. C’est le mode de garde préféré des parents, qui promet de socialiser et d’épanouir les tout-petits sous l’œil attentif de professionnels qualifiés et en toute sécurité. En France, de plus en plus de municipalités cèdent à des entreprises privées la prise en charge de la petite enfance, dans le cadre d’une délégation de service public. Aujourd’hui, la quasi-totalité des nouvelles places est créée dans le privé. Usines à bébés » ? L’enquête menée par Pièces à conviction » au cœur de certains établissements privés révèle une réalité préoccupante. Des employées et responsables, des femmes pour la plupart, ont décidé de briser le silence et témoignent. Elles dénoncent les problèmes de sous-effectif, comme cette employée seule avec 15 ou 20 enfants, quand elle est censée en gérer 8 au maximum. Certaines crèches se contentent de répondre aux besoins essentiels des repas, des couches propres, des siestes. Dans ces conditions, la pédagogie, le développement et la stabilité indispensables au bien-être des bébés peuvent-ils être assurés ? Éducatrices et puéricultrices dénoncent une garde à la chaîne dans des usines à bébés », et certaines parlent même de maltraitance institutionnelle ». Quel contrôle ? Comment en est-on arrivé là ? Pièces à conviction » a enquêté sur le versement des aides publiques qui pousse à remplir les crèches. Pourquoi l’Etat encourage-t-il ce système, au détriment de la qualité d’accueil des enfants ? Les crèches privées sont-elles contrôlées et par qui ? Existe-t-il un modèle de crèche idéal ? Une enquête de 52 minutes réalisée par Julie Lotz, produite par Brainworks avec la participation de Navigation des articles La CGT de la ville de Lyon tient à remercier tous les agents, les parents ainsi que les employés des crèches privées et associatives qui se sont mobilisés ce 28 mars à l’appel du collectif Pas de bébés à la consigne ». A la ville de Lyon 270 agents se sont déclarés grévistes, 3 crèches étaient fermées et 38 partiellement ouvertes sur les 52 que compte la ville, grâce entre autres au travail de terrain de la CGT. Malgré le succès de cette mobilisation, plus de 300 personnes présentes au rassemblement, celui-ci laisse un goût amer. La délégation reçue à la préfecture n’était pas représentative du collectif Pas de bébés à la consigne », étant composée uniquement de représentants syndicaux de la CFDT. Les militants CGT pourtant présents en nombre n’ont pas été conviés à rejoindre la délégation. A leur retour la délégation qui devait représenter le collectif, les représentants CFDT nous ont fait part de l’entretien et des revendications portées. Celles-ci ne vont pas le sens des revendications de Pas de bébés à la consigne ». La délégation s’est bornée à demander que l’ordonnance contre laquelle nous nous battons devienne une loi parce qu’une loi est amendable ». Nous avons été interpellés par de nombreux manifestants nous demandant si nous étions d’accord avec la déclaration citée. Pour nous, à la CGT, la sécurité de nos enfants, leurs conditions d’accueil, la dégradation des conditions de travail des agents et du service rendu sont trop graves pour résumer cette loi rétrograde à un simple problème législatif, quelle que soit la forme, ordonnance, décret ou loi, nous sommes et serons toujours contre. Cette réforme rétrograde aura des conséquences sur la qualité d’accueil de nos enfants, du nombre d’enfants accueillis par mètre carré dans une crèche, du nombre de personnel prévu pour le taux d’encadrement. Nous continuerons à nous battre et mettrons tout en œuvre afin de rendre un service public de qualité partout et pour tous. Le 29 mars 2019 En ce mardi 14 janvier, ce ne sont pas des dessins d’enfants qui décorent la crèche de Beauzac. Ce sont des banderoles qui parent les murs extérieurs. On peut lire dessus pas de bébés à la consigne ! ». C’est ainsi que se manifeste le personnel de la crèche qui reste néanmoins présent pour s’occuper des enfants. Ces professionnelles rejoignent le mouvement national de grogne. Leurs revendications ne portent pas sur une revalorisation de leur salaire. Leurs inquiétudes mettent au centre la qualité d’accueil. Les professionnelles beauzacoises rappellent que "cette qualité d’accueil doit être actuellement garantie par 1 professionnel pour 5 enfants avant 18 mois et un professionnel pour 7 enfants ensuite en Etablissement d’Accueil du Jeune Enfant… ; 1 surface de 7 m2 par enfant garantie sur tout le territoire ; un accueil en surnombre limité à 110 % des inscrits en EAJE établissement d’accueil de jeune enfant ; la généralisation des temps d’analyse de la pratique au sein de tous les modes d’accueil ; l’élévation globale des niveaux de qualification des modes d’accueil individuel et collectif par la formation initiale et par la formation continue diplômante ; l’alignement du cout restant à charge des familles, sur la base du quotient familial, quel que soit le mode d’accueil. A Beauzac comme ailleurs, on fustige la réforme du gouvernement, à savoir "aucun progrès pour les taux d’encadrement et de professionnelles les plus qualifiées", "une surface de m2 par enfant pour des dizaines de milliers de jeunes enfants", "115% d’accueil en surnombre pendant 4 à 7 h tous les jours". "On ne peut se résigner à de telles propositions de la part du gouvernement", font savoir les professionnelles de la petite enfance de la crèche de Beauzac. Que les banderoles de la colère puissent être décrochées, c’est le voeu des professionnelles ! l'essentiel "Les bébés ne sont pas des sardines", qu’on entasse. Les professionnels de la petite enfance ont utilisé des slogans chocs, hier, pour dire leur opposition à la future ordonnance qui risque de dégrader fortement les conditions d’accueil des bébés. Le mouvement national "Pas de bébés à la consigne", s’est mobilisé hier, devant la préfecture, à l’appel de la CFDT Interco. L’appel a rassemblé une centaine de professionnels de la petite enfance, inquiète des conséquences des mesures par ordonnance et décrets, actuellement à l’étude par le gouvernement. Les professionnels craignent des changements dans l’accueil et la prise en charge des enfants. En attendant cette ordonnance qui devait "tomber en février", mais sera reportée selon les syndicats, place donc à l’appréhension. "Notre travail n’est pas de mettre des enfants dans une pièce et de fermer la porte", rappelle Gaël Lafarge, secrétaire adjoint départemental CFDT. Un surnombre de 115 % ?Les personnels de la petite enfance qui attendent l’aboutissement des échanges, souhaitent des précisions sur le ratio de 50/50 avec des professionnels diplômés d’État, une surface de 7 m2 par enfant accueilli, des horaires dits "atypiques", sous condition, une reconnaissance salariale des postes de direction par un déroulement de carrière et une capacité "du surnombre" limitée à 110 %. "Aujourd’hui, le gouvernement veut aller à une capacité de 115 %, du lundi au vendredi, vous imaginez les conditions d’accueil", ajoute Gaël Lafarge. Ces professionnels souhaitent également une reconnaissance des compétences des puéricultrices et infirmières par une valorisation financière. Globalement, Interco CFDT demande au ministère en charge de ce dossier "d’abattre ses cartes" rapidement."Il y a eu des échanges entre les syndicats et le secrétariat d’État à la cohésion social, il y a plus d’un an de cela. Depuis, on n’a plus de nouvelles. Il est temps de savoir ce que le gouvernement prévoit", ajoute le représentant syndical. À l’issue de la manifestation, une contribution, rédigée par la CFDT, a été remise à la préfecture. La contribution demande, entre autres, "un changement de paradigme par la prise en co mpte d’abord de l’enfant dans une sphère sécure et bienveillante".

pas de bébés à la consigne