qui est l épouse de bruno jeudy

BrunoJeudy et Francis Letellier, qui étaient chargés d'interviewer la ministre 4/7 - Najat Vallaud-Belkacem est l'épouse de Boris Vallaud depuis 2005. Ensemble, ils monex est heureuse en couple; volkswagen amarok 2019. la vie de jésus film 1979; douleur oreille gauche signification spirituelle; remédiation informatique définition; power automate link to item edit form; jd sport recrutement temps partiel; hovhannes tumanyan banastexcutyunner; mot de la même famille que astre; eternals x reader angst Le départ de Bruno Jeudy est un avertissement donné à ceux qui veulent exercer leur métier en toute indépendance, sans céder aux pressions BrunoJeudy, ce journaleux qui truste les micros des radios (chez Pascale Clarke à France Inter), et monopolise les écrans des télévisions (voir photos et mon billet sur l’importance stratégique de cet Expert) nous pond un éditorial dans lequel il (nous) remet le couvert sarkozyste avec la Une de son canard-laquais («Son plan pour revenir»), suivant en cela le Figaro de Tousles informations du Bruno Jeudy aujourd'hui comme la Wikipédia, épouse, origine, femme de Bruno Jeudy, nouveau compagnon, copine, taille, coupe, son fils ou sa fille et tous les images de Bruno Jeudy. Skip to content . le blog de culture, divertissement, biographie des stars, médias, religion, vie quotidienne, affaires Page d’acceuil; Compatibilité Phrase De Présentation Pour Site De Rencontre. Ce mercredi matin 11 mars, la défense de Penelope Fillon plaide en premier. Les prescriptions d’abord, via Me Joris Monin de Flaugergues. Puis Me Pierre Cornut Gentille se lève. Via l’avocat de Penelope Filon, on veut enfin entendre celle qui a si peu parlé. On attend qu’il la campe dans la Sarthe, en bottes, parcourant les prés, discutant avec les paysans du cru. Qu’il fasse sentir sa présence dans le bocage. Depuis le début de ce procès, il manque une fresque d’ensemble. Son portrait. Leur portrait. L’attente est grande tant avec ce couple Fillon, Balzac est eux, leurs comptes bancaires, leur discrétion, leur supplice visible à l’oeil nu à cette barre, on baigne en plein drame provincial. Le Manoir de Beaucé est au centre du tableau. Sa barrière à l’entrée, sa grille du parc sans boîte aux lettres. On entend les graviers de l’allée qui crissent. On veut apercevoir Penelope Fillon ouvrir la porte et recevoir les enveloppes, parler avec ces électeurs inconnus qui s’avancent pour toucher un mot à leur député. On veut visualiser enfin ce personnage que vend » la défense depuis trois ans, jusque là en vain, d’une Penelope Fillon acteur local le pouls du pays "réel"Dans le dossier, plusieurs témoignages vont pourtant dans ce sens. Notamment celui d’un ancien salarié de Matignon, qui jure que depuis 1981, Penelope Fillon a été la première femme de Premier ministre » qu’il a vu attentive, et à l’écoute des élus locaux ». Ce n’est pas rien un témoignage pareil, qui ose comparer Penelope Fillon, en mieux, à onze autres épouses avant elle, celles de Raffarin, Jospin à Rocard, en passant par celles Fabius et Villepin. Oui, Penelope Fillon est discrète et réservée, lance Pierre Cornut-Gentille. Vous ne croyez pas que les électeurs ruraux de cette 4e circonscription de la Sarthe préfèrent Penelope Fillon, à une Cecilia Sarkozy ? Elle n’est pas parisienne, elle est simple, pas fière ». La salle rit de la comparaison. Mais pourtant, et c’est la tragédie du camp Fillon, peu nombreux sont les rieurs de la salle, malgré tous les efforts du couple depuis le début du procès, qui visualise Penelope Fillon en bottes discuter du temps qui passe avec un voisin, la main posée sur la clôture d’un champ. Qui l’imagine ensuite, en deuxième rideau de ce genre de conversation du quotidien, prendre le pouls du pays réel » pour le compte de son mari ? La tâche de son avocat serait tout simplement de rendre crédible la foule d’éléments épars du dossier. De les rendre palpables. Certains. C’est ce qui manque face à l’austérité des maigres pièces matérielles du dossier tordues dans tous les sens de l’ blancs et serre-tête noirMe Pierre Cornut Gentille est un pénaliste réputé, écouté des magistrats. C’est un avocat calme et technique. Sa défense l’est. Sa plaidoirie va l’être aussi. Technique, il reprend les éléments à charge pour tenter de les contrer. A force de rabâcher depuis trois semaines les mêmes traces des interventions de sa cliente... la salle en baille. L’avocat repasse tout en revue. Oui, sa cliente faisait un réel travail d’assistante parlementaire, non l’absence de traces matérielles Elle n’a eu un ordinateur que très tard et jeté tous ses brouillons manuscrits», ne saurait constituer une preuve de sa culpabilité... Tout cela a été débattu des heures durant lors des un portrait vivant qu’on attend de lui. Qu’il lève le voile sur cette énigme aux cheveux blancs et au serre-tête noir du premier rang. Qui est Penelope Fillon ? Qui est celle que le parquet a décrit en victime consentante » ? En femme fictive » dit son avocat, relevant chez elle ce soucis permanent de ne pas déranger », de ne pas se mêler de ce qui ne la regarde pas ». Pierre Cornut Gentille semble hésiter. Le temps file. Le public s’impatiente. Le temps de cerveau disponible des trois magistrats n’est pas infini. Mais qu’attend l’avocat pour desserrer tous ses freins, faire hérisser tous les poils des bras du public de cette salle d’audience et, enfin, lever le voile ? Penelope ne veut pas "faire étalage de ses souffrances"Pierre Cornut-Gentille dit qu’il en a terminé. Qu’il va conclure brièvement. Penelope Fillon elle même ne souhaite pas que je m’attarde sur ce qu’elle a vécu depuis trois ans », dit-il, la voix basse. Presque des excuses. Penelope Fillon ne souhaite pas se faire valoir, elle ne souhaite pas davantage faire étalage de ses souffrances ». La salle a repris le fil de la plaidoirie. Elle est de nouveau attentive. Penelope Fillon m’a dit que depuis trois ans elle était comme recroquevillée sur elle-même ». L’avocat raconte que depuis le début de l’affaire, à chacune des trois fois où elle a été entendue par les juges, ses réponses, sa personnalité même, ont toujours été mises en doute. Mais enfin timide comme vous êtes, lui a dit un jour un juge d’instruction, voulez-vous qu’on vous croit quand vous dites que vous avez travaillé pour votre mari ? » L’épouse du candidat à la présidentielle a le sentiment d’avoir été ridiculisée ». Elle en est devenue paranoïaque », raconte son avocat. Penelope Fillon, cela veut dire coupable, poursuit-il. Un jour elle m’a dit qu’elle ne supportait plus son prénom. » Comme si son prénom était pour elle un marqueur de faute. La salle a un de ces silences judiciaires qui valent approbation collective. Vous en en avez fait une femme fictive », lance Pierre Cornut-Gentille à l’adresse des magistrats du parquet, dont il raille la fausse compassion » exprimée la veille. Aux magistrates du tribunal, plaidant la relaxe, l’avocat ne demande ni de rendre à sa cliente sa sérénité » à jamais disparue, ni son honneur », à jamais perdu, mais de lui rendre justice, tout simplement ». En quelques minutes, Pierre Cornut-Gentille a levé un coin de voile. Quelques courtes minutes... Seront-elles suffisantes pour renverser la table ?un "roman brûlot"Après la pause déjeuner, c’est Antonin Lévy, l’avocat de François Fillon, qui s’avance. Il va plaider pendant près de trois heures. Avec fougue. Ironie. Mordant. Sa cible ? La presse et ses fuites. Mais surtout les juges d’instruction et le parquet qui ont mené une enquête à l’acide ». L’avocat se lance à son tour dans une longue relecture du dossier. Il veut passer les 41 témoignages en revue. N’en laisser aucun de coté ». Il entend démolir l’ordonnance de renvoi des trois magistrats instructeurs, un roman brûlot ». Il stigmatise la mauvaise foi » des juges, qui ont tordu certains témoignages, en ont omis d’autres, où ont carrément fait dire à certains témoins », notamment d’anciens préfets de la Sarthe l’inverse » de ce qu’ils avaient déclaré. Une phrase résume tout Penelope Fillon a bien travaillé pour son mari, cela ne fait aucun doute ».Quant à la conception » du parquet qui voudrait ne voir dans les interventions de Mme Fillon que le rôle social d’une épouse », Antonin Levy s’en moque Quand Penelope Fillon et son mari partagent leurs agenda, y compris avec d’autres collaborateurs, est-ce simplement pour qu’elle s’assure que le bain sera chaud et la popote prête, en bonne épouse, quand il rentrera ? » Me Lévy poursuit Est-ce que par rôle social de l’épouse le parquet entend qu’elle lui ponde des gosses et se contente du rôle de mère au foyer ?! » L’avocat pousse l’ironie encore plus loin Mais si tout ce que réalise auprès de son mari Penelope Fillon relève du simple rôle social, mais où est Mme Joulaud ? Pourquoi n’apparait-elle jamais dans ce dossier ? » Pas un mot sur la carrière politique de FillonSi le rôle social de l’épouse de député est à ce point automatique » pourquoi l’épouse du suppléant n’en a -t-elle joué aucun ? Pour l’avocat, pas de doute que Penelope Fillon assurait des missions de représentation auprès de son mari ; pas de doute qu’elle traitait son courrier ; pas de doute qu’elle intervenait sur ses discours ; pas de doute qu’elle recevait des administrés. Et le montant de ses salaires ? Ce n’est même pas la question » tant ce point relève, contrairement à ce que prétend le parquet, de la séparation des pouvoirs, les parlementaires étant libres de confier les missions qu’ils veulent à leurs collaborateurs... et de les payer comme ils l’entendent. J’ai souvent entendu dire que vous ne pourrez que condamner dans ce dossier, conclut l’avocat de François Fillon, en s’adressant aux trois magistrates du tribunal. Sinon, cela signerait le fait que l’élection présidentielle a été confisquée au peuple français. » L’avocat marque une ultime pause. Vous jugerez en droit et en fait, et pour cette raison, vous relaxerez François Fillon ».Antonin Lévy a plaidé le dossier, tout le dossier, rien que le dossier. Pas un mot sur la personnalité de l’ancien Premier ministre contre lequel le parquet a réclamé 5 ans de prison dont deux ferme. Pas un mot non plus de contexte sur ces 40 ans de vie politique que traverse ce dossier. Quarante ans où certes il est reproché à François Fillon d’avoir versé des reliquats » de salaires à son épouse, mais pendant lesquels sa famille politique a été secouée de tant de scandales. Des affaires d’argent liquide, de marchés truqués, de ventes d’armes, de comptes offshore, de villas à l’étranger... Rien de tout cela ici dans ce dossier si provincial. Dans la salle d’audience, s’est glissée une petite souris de ces vieilles affaires » de la droite. Cette ancienne politique aujourd’hui retirée est venue écouter ». Elle s’est assise au fond, médusée » des réquisitions de la veille. Médusée » aussi de voir ce pauvre Fillon » en symbole de tant de dérives dont il s’était pourtant toujours tenu à l’écart... Le jugement a été mis en délibéré au 29 récit du procès Fillon, jour après jour Le Mise à jour de l'article Najat Vallaud-BelkacemSay my namePortrait d’une icône plébiscitée par les socialistes alors que 66% des Français estime qu’elle n’a pas de "vision pour l'école" et que 74% pense qu'elle ne les écoute pas, selon un sondage Ifop pour JeudyBruno Jeudy est rédacteur en chef Politique et Économie chez Paris Match. Spécialiste de la droite, il est notamment le co-auteur du livre Le Coup monté, avec Carole Barjon. Voir la bio »Vincent TournierVincent Tournier est maître de conférence de science politique à l’Institut d’études politiques de Grenoble. Voir la bio »De quelle gauche Najat Vallaud-Belkacem est-elle le nom ?avec Bruno Jeudy et Vincent TournierAtlantico Dans une interview accordée à La Vie en 2012 voir ici, Najat Vallaud Belkacem se définissait comme "sociale-démocrate sur le plan économique [et] sur les sujets de société, je suis progressiste". Depuis qu'elle porte la réforme du collège, la ministre de l'Education cristallise les tensions autour d’elle, au point que le Premier ministre en appelle à la solidarité gouvernementale. Selon un sondage Ifop pour Atlantico voir ici, 56% des Français estiment qu'elle incarne bien les valeurs de la gauche. Mais que représente-t-elle réellement, de quelle gauche Najat Vallaud-Belkacem est-elle le nom ? Vincent Tournier Najat Vallaud-Belkacem représente globalement une tradition de centre-gauche. Sa carrière a d’ailleurs été lancée par Gérard Collomb, le maire de Lyon, dont elle a été chargée de mission en 2003, puis adjointe à la mairie en 2008. Or, Gérard Collomb incarne plutôt la tendance droitière du Parti est toutefois difficile de cerner son positionnement idéologique parce qu’elle a rarement tenu des propos très forts. Elle a su rester dans un certain flou, au moins sur les questions économiques et sociales. Que pense-t-elle de l’intégration européenne ou de l’euro, de la mondialisation, des syndicats et de la démocratie sociale ? Comme ses prises de position se sont cantonnées à la question de l’égalité hommes-femmes, et comme elle n’a pas d’implantation électorale, elle ne représente pas un point de polarisation au sein du PS, où elle n’a manifestement pas d’ennemis incarne donc assez bien une gauche libérale, européenne, féministe et multiculturaliste. C’est une gauche modérée, qui a tendance à mettre en avant les questions de société pour se donner un certain contenu. Christiane Taubira a eu le mariage pour tous, Najat Vallaud-Belkacem s’est chargée de l’égalité entre hommes et femmes. Malgré tout, cette gauche doit affronter d’énormes contradictions, notamment entre un projet d’émancipation des femmes et une volonté de courtiser les minorités ethniques. D’un côté, Najat Vallaud-Belkacem entend lutter contre les stéréotypes de genre ; de l’autre, elle autorise le port du voile pour les mères qui accompagnent les sorties scolaires. On retrouve cette tension avec la réforme actuelle des programmes du collège. L’une des mesures de ce projet est de donner une place particulière à l’islam puisque cet enseignement sera le seul, dans le bloc en question, à être obligatoire. Ce choix peut se justifier. Mais on aimerait savoir comment la ministre compte neutraliser les messages machistes du Prophète et du Coran puisque, rappelons-le, Mahomet a eu une dizaine d’épouses, dont l’une avait à peine 9 aussi - Pour 66% des Français, Najat Vallaud-Belkacem manque de vision pour l’école et pour 74% d’entre eux, elle n’est pas à leur écouteQuels projets concrets a-t-elle personnellement porté tout au long de sa carrière politique ?Vincent Tournier Il est délicat de dire à quel ministre revient exactement tel ou tel aspect de l’action gouvernementale car les grandes décisions sont souvent très encadrées par le Président et le Premier ministre. Officiellement, l’action de Najat Vallaud-Belkacem a surtout concerné l’égalité entre les sexes. Sa grande œuvre est la loi pour "l’égalité réelle entre les hommes et les femmes", loi qui a été symboliquement promulguée le 4 août 2014 en référence à la Nuit du 4 août. On peut évidemment trouver que cette référence est un peu excessive, grandiloquente même. Etait-il vraiment nécessaire de mobiliser tout l’imaginaire révolutionnaire ?Avec cette loi, Najat Vallaud-Belkacem a voulu promouvoir une "troisième génération" des droits des femmes après les droits civiques obtenus à la Libération le droit de vote et les droits économiques et sociaux des années 70 et 80, elle propose d’aller vers "l’égalité réelle et concrète, notamment en imposant la parité à tous les niveaux de la société, y compris dans les fédérations sportives. Sur le plan théorique, ce raisonnement est discutable, notamment parce qu’il confond l’égalité juridique et l’égalité réelle. Mais le plus intéressant est de constater que cette loi s’éloigne de l’esprit qui avait présidé à l’instauration de la parité en 1999. A l’époque, l’idée était que, en facilitant l’entrée des femmes en politique, la parité allait entraîner une évolution positive dans le reste de la société. Aujourd’hui, le gouvernement semble dire que cette stratégie a échoué puisqu’il considère qu’il revient à l’Etat d’imposer la parité à tous les niveaux de la société. Evidemment, les mauvaises langues se demanderont si ce beau projet anti-sexiste n’est pas contradictoire avec la façon dont le président de la République mène sa vie privée. Mais plus sérieusement, il serait surtout intéressant de savoir ce que Najat Vallaud-Belkacem pense du récent rapprochement diplomatique de la France avec le Qatar et l’Arabie Saoudite, deux pays qui ne brillent pas sur la lutte contre les stéréotypes de 2012, le magazine Le Point rapportait des propos de Ségolène Royal laquelle les a démentis selon lesquels Najat Vallaud Belkacem n'aurait pu être nommée porte-parole du gouvernement si elle s'était appelée "Claudine Dupont". Femme, issue de l'immigration, ses missions ont surtout concerné les luttes contre les discriminations et pour l'égalité hommes-femmes... Comment utilise-t-elle le fait de correspondre au "moule" idéologique de son parti ?Vincent Tournier Cette remarque de Ségolène Royal a même donné lieu à une rumeur sur Internet. La rumeur disait que le vrai nom de Najat Vallaud-Belkacem était Caroline Dupont mais que celle-ci a préféré en changer pour des raisons électorales, ce qui est évidemment dit, avec sa petite pique, Ségolène Royal n’a fait que souligner une évidence. Mais au-delà du cas de Najat Vallaud-Belkacem, il faudrait s’interroger sur les logiques qui entourent désormais la composition des gouvernements. Autrefois, la répartition des postes gouvernementaux consistait surtout à satisfaire les différentes composantes de la majorité nouvellement élue. Cet objectif est toujours présent, mais il est désormais complété par le désir d’utiliser les caractéristiques physiques des personnes pour envoyer des messages aux électeurs et aux médias. Bien sûr, cette préoccupation a toujours un peu existé, mais elle semble beaucoup plus présente aujourd’hui. Cela a commencé avec les femmes. Souvenons-nous par exemple des "jupettes" quand Alain Juppé était Premier ministre. Aujourd’hui, non seulement le respect de la parité hommes-femmes est devenue la norme, mais cette logique de l’affichage s’est généralisée à d’autres caractéristiques, ce qui s’explique par le fait que la compétition électorale doit désormais intégrer la conquête des minorités ethniques. C’est là l’une des conséquences de la diversification ethno-raciale de la société autant, il demeure parfois difficile de la distinguer idéologiquement. Une approche par ce qu'elle n'est pas permet-il d'en savoir plus ? Que n'est pas Najat Vallaud-Belkacem ?Vincent Tournier Il faut reconnaître à Najat Vallaud-Belkacem un certain talent pour éviter les sujets qui fâchent. Je ne lui connais pas de déclarations tonitruantes ou de prises de position audacieuses. A-t-elle dit quelque chose sur l’Europe ou sur la mondialisation, sur la crise économique, ou même sur la loi Florange et la crise de l’industrie ? C’est finalement quelqu’un qui reste discret sur le plan politique, qui évite de s’exposer. Elle est certes très présente dans les médias parce qu’elle passe très bien à la télévision, mais aussi parce que les journalistes sont peu offensifs. Mais son discours est très mesuré, presque lisse. Elle se contente d’intervenir sur les sujets qui font consensus au sein du Parti socialiste. Elle peut donc être à la fois très présente dans l’actualité et relativement transparente. Cette stratégie est sans doute judicieuse elle lui permet de maximiser ses chances pour la une enquête Odoxa du mois de décembre 2012, NVB est dans le trio de tête des personnalités politiques préférée des sympathisants de gauche. En quoi remplit-elle selon-vous les attentes de cet électorat, dans un contexte de repositionnement sur des thèmes fondateurs de la pensée de gauche ?Vincent Tournier Pour le gouvernement actuel, Najat Vallaud-Belkacem est la personne idoine. Elle est jeune, c’est une femme, elle est d’origine modeste et elle a réussi par son travail personnel, donc elle correspond bien à l’idéal de la méritocratie républicaine. De surcroît, elle est issue de l’immigration et se déclare musulmane. On pourrait presque dire qu’elle incarne à elle seule la stratégie "Terra Nova", du nom de cette fondation socialiste qui prônait en 2012 la formation d’une nouvelle coalition électorale autour des jeunes, des femmes et des Vallaud-Belkacem a aussi l’avantage d’avoir un style personnel beaucoup moins agressif que celui de Christiane Taubira. Avec sa voix douce et son calme olympien, elle peut se présenter comme quelqu’un de modéré, alors même qu’elle a pu défendre des positions idéologiques radicales, inquiétantes mêmes, par exemple lorsqu’elle souhaitait que les manuels de littérature mettent en avant la sexualité des auteurs, ou lorsqu’elle voulait éradiquer toute différence entre garçons et les électeurs de gauche, elle est d’autant plus séduisante que ce n’est pas une personnalité remuante au gouvernement. Ce n’est manifestement pas quelqu’un qui va provoquer un clash comme ont pu le faire Benoît Hamon ou Arnaud Montebourg. Est-ce un choix tactique de sa part, de façon à conserver toutes ses chances pour l’avenir ? Est-ce la conséquence d’une carrière qui doit tout à ses mentors ? Najat Vallaud-Belkacem a du talent, mais force est de constater que son poids politique est faible. Ses succès électoraux personnels restent limités c’est tout juste si elle peut aligner un modeste mandat de conseiller général. En 2012, elle n’a pas osé franchir le pas puisqu’elle a finalement a retiré sa candidature à la députation lorsque Jean-Marc Ayrault, le Premier ministre de l’époque, a annoncé que les candidats vaincus aux législatives devraient quitter le gouvernement. C’est un peu le problème de ces ministres sous la Vème République qui doivent tout au prince qui les a sondage Ifop montre que 58% des Français ne lui attribuent pas d'autorité. Quelle est sa place au sein du Parti socialiste ? Et sur quelle capacité d'influence peut-elle compter ?Bruno Jeudy Najat Vallaud-Belkacem est connue pour son assez grande prudence politique. Porte-parole en 2007 et 2011 de Ségolène Royale, puis auprès de François Hollande et enfin pour celui du gouvernement Ayrault, elle est également reconnue pour sa loyauté vis-à-vis de ses patrons successifs, dont elle respecte la ligne et les éléments de spécialisation de son rôle en tant que porte-parole fait qu'il est difficile de la marquer dans un courant particulier de la gauche. Si l'on a du mal à situer ses positions économiques entre celles d'un Manuel Valls ou d'une Ségolène Royal, celles sur les thèmes sociétaux sont quant à eux très clairs. Aujourd'hui, au sein du Parti socialiste, il est difficile de dire qu'elle détient un pouvoir politique déterminant. Les cadres du parti n'ont pas intervenus pour la défendre de manière spontanée il a fallu attendre que le gouvernement fasse un rappel à l'ordre pour voir émerger une solidarité partisane. Propos recueillis par Alexis FrancoÀ Lire AussiTempête sur la réforme du collège comment Najat Vallaud-Belkacem et le gouvernement se sont eux-mêmes piégés en ratant la préparation de la loiRéforme du collège Najat Vallaud-Belkacem accuse la droite "d'enfumer l’opinion publique"Mots-ClésThématiques Najat Vallaud-Belkacem était l'invitée du 12/13 dimanche 23 novembre 2014 sur France 3 et elle a tenu à réagir à la nomination de son mari, Boris Vallaud, au poste de secrétaire général adjoint de l' y a une semaine, Boris Vallaud, le mari de Najat Vallaud-Belkacem, a été nommé au poste de secrétaire général adjoint de l'Elysée. La ministre de l'Education était présente sur le plateau du 12/13 dimanche 23 novembre et elle a commenté la nomination de son époux. "Boris Vallaud est mon époux, c'est un fait. Il est, par ailleurs, un homme doté d'immenses qualités, c'est aussi pour cela d'ailleurs je le l'ai choisi. C'est pour cela que d'autres le choisissent pour exercer des responsabilités professionnelles," a déclaré Najat Vallaud-Belkacem pour répondre à la question "est-ce que vous ne craignez pas un mélange des genres". "Je suis sûre qu'il sera à la hauteur et, en tout cas pour ce qui me concerne, comme on travaille pour la même personne, dans le même sens, pour la même équipe, les choses sont claires," a ajouté la ministre de l' Jeudy et Francis Letellier, qui étaient chargés d'interviewer la ministre ont alors insisté pour savoir s'il n'y aurait "pas des choses que Najat Vallaud-Belkacem saura avant les autres ministres". "Ce n'est pas comme si on était dans deux institutions dont l'une aurait pour charge de contrôler l'autre. On travaille pour François Hollande, pour le gouvernement sous la direction de Manuel Valls, dans la même équipe. Et par ailleurs, je le redis, c'est un homme très talentueux," a conclu Najat Vallaud-Belkacem.© Bestimage 2/7 - Najat Vallaud-Belkacem à Paris le 22 octobre 2014 © kcs 3/7 - Najat Vallaud Belkacem à la sortie du Conseil des ministres le 23 avril 2014 © Abaca 4/7 - Najat Vallaud-Belkacem est l'épouse de Boris Vallaud depuis 2005. Ensemble, ils sont les parents des jumeaux Louis et Nour depuis 2008. Minsitre de l'Education, Najat est mariée à une autre figure de la politique. Ainsi, jusqu'au mois d'août dernier, Boris Vallaud était le directeur de cabinet d'Arnaud Montebourg. Depuis quelques jours, on sait qu'il sera bientôt nommé secrétaire général adjoint de l'Elysée. © KCS 5/7 - Najat Vallaud-Belkacem à la sortie du Conseil des ministres, à Paris, le 25 septembre 2014 © KCS 6/7 - Najat Vallaud-Belkacem joue les professeurs d'un jour lors de la journée de sensibilisation organisée par l'Association Ela, le 13 octobre 2014 © KCS 7/7 - Najat Vallaud-Belkacem professeur d'un jour lors de la journée de sensibilisation organisée par l'Association Ela, le 13 octobre 2014 Médias Bruno Jeudy, l’un des rédacteurs en chef, avait critiqué à plusieurs reprises les choix éditoriaux du magazine. Ce nouvel épisode traduit les tensions qui secouent les rédactions du groupe Lagardère depuis la prise de contrôle par Vincent Bolloré. Au lendemain de l’annonce du départ de Bruno Jeudy, rédacteur en chef politique et économie de Paris Match, la rédaction de l’hebdomadaire a voté, vendredi 19 août, une motion de défiance contre la direction. La motion a été votée par 60 voix pour, deux contre et huit blancs, sur un total de 78 inscrits à la Société des journalistes, a annoncé cette dernière, dimanche soir, à l’Agence France-Presse. Lire aussi Article réservé à nos abonnés Vivendi assoit sa domination sur Lagardère Nous considérons que l’avenir de Paris Match est menacé et ce, dans le contexte de la prise de contrôle du groupe Lagardère, propriétaire de Paris Match, par le groupe Vivendi et son actionnaire de référence, le groupe Bolloré », s’alarment les journalistes. La presse est un métier qui impose des devoirs et ne peut se cantonner à des opérations financières ou des stratégies d’influence », poursuivent-ils dans une lettre accompagnant la motion. Un avertissement » La rédaction explique avoir appris avec stupeur » le départ de M. Jeudy cette mise à l’écart d’un pilier de Match affaiblit considérablement notre rédaction … Elle symbolise au plus haut point l’arbitraire et la brutalité des pratiques managériales ». La rédaction rappelle notamment que Bruno Jeudy avait critiqué » à plusieurs reprises l’ingérence » de la direction dans les choix éditoriaux du magazine. Elle cite notamment l’absence de couverture [sur] Emmanuel Macron, au lendemain de sa réélection », une première dans l’histoire du magazine, et une première page consacrée, contre l’avis de la rédaction, en juillet, à l’une des figures de proue des conservateurs catholiques, le cardinal Sarah, deux choix critiqués par M. Jeudy. Lire aussi Article réservé à nos abonnés Derrière la une » de Paris Match » sur le cardinal Sarah, l’ombre de Vincent Bolloré Son départ est un avertissement donné à ceux qui veulent exercer leur métier en toute indépendance, sans céder aux pressions éditoriales. N’importe qui contesterait les choix de la direction prendra désormais la porte », poursuit la rédaction. Cette dernière avait appris, jeudi, par un courriel des directeur général et directrice de la rédaction, Patrick Mahé et Caroline Mangez, le départ de Bruno Jeudy, d’un commun accord » entre les parties selon ce message. Bruno Jeudy occupait ce poste depuis 2014. Son départ marque un nouvel épisode des remous, polémiques et mouvements dans les trois principales rédactions du groupe Lagardère Europe 1, le Journal du dimanche et Paris Match depuis que Vivendi, contrôlé par Vincent Bolloré, en a pris progressivement le contrôle. Écouter aussi Bolloré les coulisses d’un empire médiatique Le Monde avec AFP Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Découvrir les offres multicomptes Parce qu’une autre personne ou vous est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil. Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois ordinateur, téléphone ou tablette. Comment ne plus voir ce message ? En cliquant sur » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte. Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ? Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte. Y a-t-il d’autres limites ? Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents. Vous ignorez qui est l’autre personne ? Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe. France 3 ajoute un nouveau Simenon à son catalogue. Après le succès de “l’Escalier de Fer”, en 2013 4,6 millions de téléspectateurs, et celui de “la Boule noire” 3,3 millions de téléspectateurs en 2014, la même équipe réalise ce nouveau téléfilm. Jean-Baptiste Neyrac à la production, Jacques Santamaria au scénario et Denis Malleval à la réalisation. "Pour Simenon, il faut des pointures !" déclare le scénariste. Le casting applique le principe Jean-Pierre Darroussin, magistral dans son mutisme rentré et sa violence contenue ; Antoine Duléry, qui après avoir interprété un pharmacien dans "la Boule Noire", campe ici un juge d’instruction, "pas si droit qu’il en a l’air" ; et Bruno Solo, le trouble-fête insolent et provocateur, "le petit jeune toujours considéré comme le branleur de la famille".La suite après la publicité Simenon ajoute le contexte un bougnat parisien, une famille de restaurateurs auvergnats, les Halles en 1965 L’histoire est simple. A la mort du père, trois frères et leurs compagnes vont s’entre-déchirer pour un magot espéré. Mais Simenon ajoute le contexte un bougnat parisien, une famille de restaurateurs auvergnats, les Halles en 1965, quatre ans avant le début de leur destruction. Sixième jour de tournage. 10 heures du matin, un jour de juin, au cœur de Paris, rue Bachaumont. Première prise. C’est une scène d’intérieure. Une réunion de famille après la mort du père dans un bistrot reconstitué. Aux murs, des boiseries bordeaux et quelques affiches d’époque. Autour de trois tables, la famille est rassemblée. Antoine, Jean-Pierre Darroussin, le fils qui travaillait avec le père, est soupçonné par ses deux frères de dissimuler l’héritage. Une importante somme d’argent qui attise toutes les tensions. Avant la prise, Jean-Pierre Darroussin s’isole. Il tourne le dos à la scène, se concentre face au mur, parle peu. Bruno Solo relit le scénario. Olivia Brunaux, qui incarne l’épouse du frère aîné, révise son texte. Le coiffeur passe parmi les comédiens rectifie une mèche, ajuste un chignon…La suite après la publicité "Moteur !" A un bout de la table, Antoine, taiseux et renfermé ; à l’autre bout Bernard Bruno Solo, le petit dernier. Entre les deux, Ferdinand Antoine Duléry. Les compagnes des trois frères ne disent rien. Et puis Bernard hausse le ton "Si on en venait à l’essentiel." Face à lui, Antoine ne dit rien. Simenon a juste écrit "Antoine parvenait au prix d’un dur effort à rester assis sur sa chaise, les poings tellement serrés que les jointures devenaient livides." Antoine se lève "Je vais te casser la gueule, Bernard !" L’ambiance devient électrique. Il se rue sur son jeune frère, le saisit à la gorge, les autres le retiennent. Comment rendre palpable ce qui n’est pas dit ? Cette scène, ils vont la tourner une dizaine de fois, répétant les mêmes mots avec la même violence contenue qui monte et explose. Chaque fois, l’ambiance se densifie. Le regard noir de Darroussin, les soupirs de Bruno Solo, le mouvement de sourcil d’Antoine Duléry... Comment rendre palpable ce qui n’est pas dit ? "On joue une première, une deuxième fois. On dit une première réplique, puis une deuxième. Et on découvre le personnage. La tension monte", explique avec évidence Jean-Pierre Darroussin. Entre deux prises, il avoue son admiration pour l’univers de Simenon. C’est la deuxième fois qu’il joue dans une adaptation de l’écrivain belge. Il a tourné en 2003 "Feux rouges" de Cédric Kahn .La suite après la publicité “Simenon creuse les tréfonds de l’âme humaine comme personne.” "Même quand on dit un dialogue, percevoir ce qui n’est pas dit, le texte contradictoire, cela donne une profondeur. Il y a une cruauté très intéressante qui est l’essence même de la dramaturgie. J’aime bien quand ça décrit une photographie de l’époque." Il raconte que gamin, son père, charcutier en banlieue, l’avait emmené aux Halles avant leur destruction. Bruno Solo connaît aussi le quartier. Il y a habité dans les années 1970. Il se souvient qu’il allait visiter le chantier avec ses frères. Le comédien, plus habitué aux comédies, se délecte de jouer un roman noir "Simenon creuse les tréfonds de l’âme humaine comme personne. Il met des personnages très ordinaires dans des situations qui les dépassent. L’histoire est réglée très vite, c’est juste une ambiance. Vous avez vu cette scène ? On est sur des regards, une jalousie, des soupçons… C’est magnifique ! C’est un bonheur à jouer." La suite après la publicité “Ce n’est pas tant l’histoire qui est importante, ce sont les rapports entre les êtres.” Antoine Duléry, qui connaît déjà l’ambiance d’Agatha Christie grâce aux "Petits Meurtres » sur France 2 est heureux de se glisser dans l’univers de Simenon. "J’adore cette ambiance. Ce n’est pas tant l’histoire qui est importante, ce sont les rapports entre les êtres, c’est l’homme nu et c’est passionnant." Le trio ne se repose pas longtemps. Ils ont repris leur place autour de la table familiale. On filme les détails. Demain, on placera un fond vert sur toute la largeur de la rue pour projeter, en post production, les images des Halles des années 1960. L’histoire familiale de Simenon ne s’arrêtera pas à cette adaptation pour France 3. Sur le plateau, le troisième assistant n’est autre que le petit-fils de l’écrivain. Famille, quand tu nous tiens ! Diffusion prévue prochainement

qui est l épouse de bruno jeudy